La parentalité à l’épreuve des réseaux sociaux

3 Photos: la première montre une maman qui prend un selfie. La deuxième montre une grand-mère avec un bâton en main, la troisième un papa et son enfant sont pris en photo par quelqu'un
BEE SECURE

« Sharenting » : La réputation en ligne d’un enfant peut exister avant même qu’il soit né. La campagne de sensibilisation « t’es sûr(e) ?! » se base sur l’influence des images sur la vie des jeunes et aborde à présent le rôle que les parents peuvent jouer.

Il n’est pas rare de voir défiler sur le fil d’actualité des photos d’un nourrisson, à peine quelques heures après sa naissance ou encore, des échographies pour l’annonce d’une grossesse. Ces exemples de sharenting ne sont pas des situations isolées et montrent que la vie d’un enfant peut ainsi, être racontée avant même qu’il n’ait eu la chance de la partager par lui-même.

Cela ne s’arrête pas là : une enquête a révélé qu’un parent publie, en moyenne, près de 1 000 photos de son enfant avant qu’il n’ait atteint l’âge de cinq ans.

Pour les parents et les enfants il est souvent difficile de se rendre compte de la portée qu’un partage ou qu’une publication peut avoir sur Internet. Ce qui paraît, à première vue, mignon et original peut ensuite devenir un poids pour l’enfant. Soit parce que la photo en question est sujette à moqueries, soit parce que l’enfant n’apprécie pas le fait de retrouver des photos de lui accessibles à tous sur Internet, ou soit parce que les photos sont téléchargées par des criminels et diffusées de manière décontextualisée.

Avant de publier une photo ou une vidéo de son enfant, la question à se poser est donc la suivante : va-t-elle mettre mon enfant dans l’embarras, maintenant ou dans l’avenir ?

Pour combler l’annonce de ce deuxième sujet, BEE SECURE publie une nouvelle vidéo destinée aux parents à découvrir sur la page de la campagne.

Les enseignants/-es pourront également éclairer le « sharenting » en classe, à l’aide d’une unité de cours pour les élèves à partir du cycle 4.1.